KARATÉ-DO
KARATE-DO signifie:
KARA
TE
DO
le vide
la main
la voie
C’est à son fils Yoshitaka, qui fut également un maître extraordinaire, que l’on doit les coups de pieds les plus spectaculaires du KARATÉ.

« Main vide de toute arme et de toute mauvaise intention », épanouissement physique et spirituel de l’individu, une recherche de sérénité au travers d’une technique guerrière (martiale) FUNAKOSHI écrivait :
« Comme la surface polie d’un miroir reflète tout ce qui est devant lui, et comme une vallée calme transmet les sons les plus faibles, ainsi l’étudiant en karaté doit vider son esprit de l’égoïsme et de la méchanceté, dans un effort pour réagir d’une manière appropriée à tout ce qui peut se présenter à lui. »
Les origines

Il est de bon ton de trouver ou de situer les origines du KARATÉ vers le 6ème siècle en Chine, où un moine Bouddhiste venu des Indes et nommé Bodhidarma aurait mis au point une technique de combat avec les pieds et les poings.

Puis on retrouverait trace de cette technique de combat au 16ème siècle à Okinawa.

Mais de tous temps et dans tous les pays du monde, les hommes ne se sont-ils pas toujours battus ? Et en l’absence de toute arme que reste-t-il à l’homme pour combattre sinon les pieds et les poings ?

Gichin Funakoshi (1868 - 1957)
Le Karaté fait son apparition en France vers 1950.
Puis c’est l’ascension :
1954 Création de la Fédération Française de Karaté et Boxe Libre.
1960 La FFKBL est « priée » de rentrer au sein de la toute puissante Fédération Française de Judo.
1966 Création de l’Union Française de Karaté, toujours contrôlée par le FFJDA
1977 L’UFK se transforme en Fédération Française de Karaté et Arts Martiaux Affinitaires FFKAMA et reçoit enfin la délégation de pouvoir ministériel et se voit déclarée seul organisme officiel chargé d’organiser et d’enseigner le Karaté
La FFKAMA devenue Fédération Française de Karaté et Disciplines associées FFKDA regroupe aujourd’hui environ 200000 licenciés.
La seconde démonstration, en 1922, à Tokyo cette fois, s’est déroulée devant les universitaires et les plus grands maîtres d’arts martiaux du moment. Le maître Jigoro Kano, créateur du judo, présent, fut paraît-il enthousiasmé.

L’Okinawa Te, comme son nom l’indique, était surtout une technique de self défense axée sur les techniques de mains (tranchants des mains, poings fermés, piques des doigts, etc…) et accessoirement de quelques coups de pieds donnés principalement dans les jambes.
Prié par le gouvernement japonais de rester à Tokyo pour y enseigner son art, le maître Funakoshi ouvre alors un dojo
Toujours est-il qu’arrivant directement d’Okinawa où il était né en 1869, et où il avait lui-même appris et où il enseignait une technique de combat nommée alors Okinawa Te (les mains d’Okinawa) le Maître Gichin Funakoshi fit la première démonstration de son art au Japon en 1916 à Kyoto.
dans cette ville, et rebaptise l’ancien Okinawa Te d’un nom à consonance plus japonaise : le KARATÉ. (Kara : vide, et Te : mains). Ce qui signifie que le pratiquant doit avoir les mains vides. Vides de toute arme, et, par extension de toute intention belliqueuse. Il y ajoute également le suffixe Do, si cher aux Japonais, qui signifie voie ou chemin.

Par ce suffixe, le maître Funakoshi veut rappeler que la pratique du Karaté peut être et doit être un chemin qui mène à l’épanouissement de l’individu, par une maîtrise du corps, mais également de l’esprit, l’un ne devant jamais être séparé de l’autre. Et il appelle sa propre méthode : Shotokan (Shoto : longue vie, et Kan : Pin) souhaitant ainsi pour son école longue vie et grandeur. Il semble que son vœu ait été exaucé.
sigle du karaté shotokan
entrainement à Okinawa